Le patrimoine naturel

Un listing des sites naturels les plus marquants.

Futaie Colbert II

Une nouvelle parcelle forestière, située au Rond de Richebourg, au nord de la Forêt, est appelée à devenir la nouvelle vitrine de la sylviculture des peuplements âgés : elle a été baptisée « Futaie Colbert II ».

La très belle Futaie Colbert II va progressivement succéder à la Futaie Colbert, comme témoin de l’histoire.

La Futaie Colbert s’éteint doucement, naturellement… C’est aujourd’hui une réserve biologique.

Les grands arbres de la Futaie Colbert II, parmi les plus beaux de Tronçais, seront conservés jusqu’à un âge avancé et des aménagements ont été réalisés pour accueillir le public. Ainsi, en 2016, au cœur de cette futaie un grand chêne a été classé : le Chêne François Péron du nom du naturaliste-explorateur, né à Cérilly.

La futaie Colbert II est composée d’arbres de plus de 200 ans. Leur tronc élancé, ils le doivent au soin apporté par des générations de forestiers. 7 ateliers ludiques mènent les promeneurs à la découverte de cette histoire qui traverse les siècles. Le sentier explique également le lien étroit qui unit Tronçais au monde viticole à travers les barriques de chêne. Deux ateliers ont été réalisés avec le concours de deux prestigieux représentants de cette filière : la tonnellerie Taransaud, tonnellerie familiale française implantée en Charente et en Bourgogne, dont les barriques en chêne français sont vendues dans le monde entier ; Château Pichon Baron, l’un des vignobles historiques de Bordeaux (second Grand Cru Classé en 1855). Ce projet a été financé par la communauté de communes du Pays de Tronçais et les entreprises Taransaud et Château Pichon Barron, avec l’appui de l’ingénierie de l’Office National des Forêts.

La Forêt de Tronçais

La plus belle futaie de chênes d’Europe a une superficie de 10594 hectares, ce qui la place au onzième rang des forêts domaniales françaises.

Ancienne propriété des Ducs de Bourbon, elle fut confisquée et remise à la couronne par François Ier en 1528. Depuis cette date, elle appartient à l’Etat.

Les essences principales sont le chêne (70%) et le hêtre (20%). Mais la flore y est variée et certaines années les champignons y abondent.

La forêt de Tronçais rst tout un monde, où brament les cerf à l’automne, chassés à courre l’hiver, où l’on rencontre encore sangliers et chevreuils, rapaces et papillons rares, où l’on découvre de gigantesques chênes classés et où les fontaines légendaires recèlent un indicible charme.

Étang de Saint Bonnet

Etang de 44 ha.

Un sentier de randonnée permet d’en faire entièrement le tour et le naturaliste appréciera la diversité des oiseaux rencontrés. La vieille Futaie offre la diversité des pics, mésanges, pigeons alors qu’au printemps et en été la roselière proche s’anime du chant des rousserolles effarvattes. Grèbes huppés, canards colverts, poules d’eau et foulques se laissent observer sur l’eau. Le faucon hobereau, la buse variable et le milan noir survolent souvent l’étang.

Les activités nautiques telles que la baignade, la voile ou le pédalo se pratiquent également sur l’Etang de Saint-Bonnet durant la période estivale.

Étang de Saloup

Commencé en 1806, l’étang est considéré comme terminé, avec chaussée et déversoir, le 18 Août 1817.
Sa conception est du maître des Forges Nicolas Rambourg. L’étang est situé au point de jonction de 5 ruisseaux, il permet alors d’apporter le complément de force motrice nécessaire aux Forges de Tronçais.

Le barrage est composé de 4 aqueducs construits en clef de voûte, sur lesquels s’appuient 4 vannes, jadis pourvues d’échelles permettant leur manœuvre par un levier. Aujourd’hui cette procédure est facilitée par des crémaillères. Le barrage de l’Etang de Saloup fait presque 14 mètres de haut sur 104 mètres de large. Une légende fameuse alimente également le site de Saloup (voir légendaire du Pays de tronçais auprès de l’OT)

Étang de Goule

Dans la carrière, le sol calcaire, parsemé de petits coquillages fossiles, favorise une flore particulière.Au printemps, 8 espèces d’orchidées ont été répertoriées parmi lesquelles les orchis bouc, brûlé, pourpre et homme-pendu et les ophrys abeille, bourdon et araignée. Le cardoncelle, la carline des champs, la pimprenelle ou l’hélianthème numulaire sont d’autres plantes remarquables.

L’étang de Goule, notamment aux reculées situées près du stade, permet l’observation ornithologique tout au long de l’année. Au printemps, le héron cendré, les grèbes huppés et castagneux, la foulque, le bruant des roseaux, la rousserolle effarvatte s’y reproduisent et de nombreuses espèces viennent s’y nourrir. En hiver, canards de surface et plongeurs, cormorans, grandes aigrettes, séjournent plus ou moins longtemps selon la rigueur des températures.

Comment s’y rendre ?

  • Etang de Goule
    Boutard
    03360 VALIGNY
    Tél. 06 85 67 05 12

Étang de Tronçais

L’eau est, avec le minerai et le bois, l’élément indispensable au fonctionnement des forges. Celles de Saint-Bonnet ont utilisé la force motrice de 4 étangs Saint-Bonnet, Saloup, Morat et Tronçais.

Le premier étang créé par Nicolas Rambourg est celui de Tronçais à peine un an après l’ouverture des Forges, puis viendront Saint-Bonnet, Saloup et Morat.

Aujourd’hui, l’étang de Saint-Bonnet est un lieu de détente et de baignade pour la population estivale alors que celui de Tronçais est réservé à la pêche.

Tél. 04 70 06 10 32

Futaie Colbert

Cet espace naturel et historique est né de la réforme de Colbert, Ministre de Louis XIV, et de sa volonté de donner un nouvel essor à la forêt de Tronçais rattachée au domaine royal en 1527.

Ainsi, en 1670, Colbert fait planter 1072 bornes* pour délimiter la futaie et commencer son traitement moderne, à savoir maintenir 20 chênes à l’hectaire à 250 ans. Aujourd’hui, les arbres tricentenaires les plus remarquables de cette futaie sont classés.

* Sur ces 1072 bornes, 200 subsistent encore autour de la forêt.

Accés : De Saint-Bonnet-Tronçais, à partir de la D39, avant d’arriver en centre-bourg, prendre à droite la route menant au Rond du Vieux Morat.

Le Chêne Carré

En Forêt de Tronçais, sur la route de Cérilly, le promeneur peut également admirer le Chêne Carré, arbre remarquable d’une hauteur totale de 26 mètres qui possède un tronc carré sur environ 4 mètres de haut.

Unique en son genre le Chêne Carré est tricentenaire.

Étang de Pirot

Il s’étend sur 78 hectares. Créé de 1842 à 1852 sur la rivière « La Marmande », il fut aménagé dans le but de servir d’immense réservoir pour le Canal de Berry.
Pour renforcer cette alimentation en eau, un canal à petit gabarit, appelé « la Rigole », fut construit pour le relier à l’Etang de Goule (commune de Valigny) qui avait la même finalité.

Pirot est actuellement affecté à la pêche.

Il présente, avec les ruisseaux qui l’alimentent, un intérêt floristique et faunistique certain.